samedi 26 avril 2008

Ainsi

Il est des jours ou parfois l'on s'oublie. Des jours où l'on voudrait n'être que l'ombre de soi-même, où l'on passe sa journée à rêver d'être l'autre, des jours remplis d'une sereine mais ô combien ravageuse utopie. Que le monde est grand à la clarté des lampes. Un matin je pars, le cerveau pleins de flammes, joyeux de fuir une patrie infâme, de ma fatalité jamais je ne m'écarte, celle-là même qui possède des désirs incongrus, celle qui dans mon sommeil me tourmente et me roule, singulière amoureuse des pays chimériques, inventeur utopique dont les cieux qui en découlent, ne sont que navires immondes qui chavirent et coulent..

Je veux voyager, sans vapeur et sans voile, faire passer sur mon esprit, tendu comme une toile, ce message de sables, d'astres, de flots. La gloire du soleil sur la mer violette, la gloire de l'amour sur cette onde muette. Allumant en nous-même une ardeur inquiète, de plonger dans ces grands et mystérieux paysages. La jouissance s'ajoute au désir de la force, Désir, vieillard à qui le plaisir sert d'engrais.

La vie n'est qu'une ivresse, un mensonge, la seule vérité indiscutable, c'est la mort. Il n'y à pas d'intérêt particulier à porter aux hommes, c'est le trognon qui intéresse, pas ce qu'ils disent, mais ce qu'ils font, ce qui intéresse, c'est le style, le style est avant tout une émotion, les hommes ont rarement d'émotions, se rattrapent t-il sur l'intelligence ? Ça se verrait. Le plus grand styliste ? Lui. Cette Manière de se démarquer du conformisme ambiant tout en se rattachant aux plus grands érudits, cette façon de geindre son amusement tout en y calquant son désir. Ce choix d'étonner, sans vanité aucune, cette manière de n'être que lui, et personne d'autre.

Alors au prix de beaucoup d'efforts et de curiosité, de par le sacrifice d'une culture déjà établie et de par la foi en cette nouvelle espérance, alors, un jour, peut-être, un jour je serais comme Lui


jeudi 30 août 2007

Maslow, ou l'idéologie socialisée.


Ci-contre la Pyramide de Maslow, pour les incultes, celle-ci ( selon son auteur ) distingue cinq grandes catégories de besoins. Maslow considère que le consommateur passe à un besoin d’ordre supérieur quand le besoin de niveau immédiatement inférieur est satisfait.


Or... je hais cette représentation. Depuis quand sommes-nous liés à une quelconque appartenance de besoin, aussi-primaire soit-il ? Devons-nous, comme 95% de la société actuelle ( j'ai bien dit société hein ), nous soustraire a des besoins prédéfinis sous prétexte que ces derniers sont appliqués depuis un laps de temps indéterminé ?
Développons :

- Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets (faim, soif, sexualité, skyblogs.. )

- Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui nous menacent. Il s’agit donc d’un besoin de conservation d’un existant, d’un acquis. Il s’inscrit dans une dimension temporelle. Mais ou se situe le danger quand on s'attache au dicton Homo Hominis Lupus ?

- Le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail, association, ...). L’individu se définissant par rapport à ses relations, et non par ce qu'il est ( toujours selon Maslow, hum )

- Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu souhaite être reconnu en tant qu’entité propre au sein des groupes auxquels il appartient. Une sorte d'égoïsme propre a soi-même en somme.

- Le besoin de s’accomplir est selon Maslow (...) le sommet des aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement. Une sorte de " luxe " en fait.


Cependant, Maslow puisse-t'il me pardonner, j'aimerais ajouter un 6eme édifice à cette pyramide, le besoin d’éternité, développons :

Le besoin d’éternité, d’immortalité ou tout simplement de temps, n’est pas décrit par Maslow. C’est pourtant un besoin de plus en plus exprimé dans notre société. Commercialement, il se traduit par le besoin constant de vouloir gagner du temps.

On constate que bien souvent, cette sixième dimension est occultée. J'y vois 3 raisons principales :
- elle n’a pas encore d’existence
- elle nous projette dans l’incertain puisque de multiples futurs sont possibles
- elle nous conduit à considérer notre propre fin ( ce qui est tout bonnement impossible pour l'homme)

Cela explique qu’elle soit passée sous silence, sans doute inconsciemment, dans de nombreuses situations. Tout au moins, c'est ce qui me vient à l'esprit.

On constate qu’aucune hiérarchie entre ces six besoins n’apparaît dans la représentation que je vous ai donné ici de la pyramide. Cela nous abstrait des critiques portées au modèle d’origine :)



Je ne sais pas si mon court article vous a permis de mieux visualiser cette fausse idéologie des besoins requis, il ne me reste plus qu'à l'espérer.

Bonne Soirée à vous.

jeudi 16 août 2007

Les grandes questions existentielles c'est......pas pour tout de suite :-)

En effet, on est pas là pour se prendre la tête, ni pour aborder de grandes questions auxquelles nous ne pouvons répondre que par la force de la pensée et que nous sommes incapables de retranscrire sur papier , sur clavier ( rayez la mention inutile ).

Bref, pourquoi créer un blog ? Pour ne pas créer un skyblog. Mettre des photos de " ma copine que j'm tro tro tro tro " ou de Tonton Robert en vacances dans le Cantal, ca ne sert à rien, ca n'apporte rien de constructif, et ca n'est suivi généralement que d'un ô combien vulgaire et malhereusement banal " Lache tes comm's ", ceci étant l'antipode de ma vision d'un blog.

Un blog N'EST PAS ( toujours selon moi ) comme le disent les médias, un journal intime. Quelle idée de faire un journal intime ( éthymologiquement parlant > Pour soi-même ) visible par plus de 900 millions d'inconnus ? Un blog est un moyen d'expression, une manière de communiquer avec des gens que l'on connaît ou pas. Ne vous attendez pas non plus à un article tous les quatre mois, j'essayerais de maintenir un rythme régulier tout en m'efforcant de décortiquer des sujets un tant soit peu intéressants.

Rapide présentation, pour ceux qui ne me connaissent pas, Romain, 16ans en Décembre, Lycéen, Geek, Littéraire --> Ca suffira amplement :)

Je viens de découvrir Blogspot, ca m'a l'air sympa, j'adopte. Mais je m'égare, on est pas là pour parler de moi après tout, sinon ca perd tout son charme.

A bon entendeur.